Au XIIe siècle, les 54 sections déterminées en Babylonie sont précisément fixées par Moïse Maïmonide, qui se fonde sur le Codex d'Alep[152]. L'idée centrale que défendent les pères grecs de l'Église est que l'homme a été créé à l'image de Dieu, image qui est représentée selon eux par le Christ. Cette année-là sort un film racontant l'histoire d'Adam et Ève. Le chapitre 36 se concentre sur Esaü et sa descendance[14]. Puis Jacob et son clan reviennent à Béthel, où naît Benjamin et où meurt Rachel (chapitre 35). Le texte en grec de la Septante (ΣΟΦΙΑ ΣΑΛΩΜΩΝΟΣ), Le texte en latin de la Vulgate (LIBER SAPIENTIAE), Le Livre de la Sagesse dans la traduction liturgique de la Bible, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Livre_de_la_Sagesse&oldid=175190750, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Christianisme orthodoxe/Articles liés, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Il est présenté comme un modèle de vertu, qui reste ferme face à l'adversité, qui résiste aux tentations féminines, qui dit toujours la vérité, et qui endure la souffrance que ses frères lui font subir sans montrer ensuite aucune rancune. Au chapitre 9, Dieu établit alors une alliance avec les humains survivants, promettant de ne plus amener de Déluge sur la Terre[11]. Jacob et sa famille s'installent alors en Égypte (chapitre 46). En Babylonie, la Torah est divisée en 54 sections hebdomadaires et sa lecture complète prend un an[150],[151]. Pour les autres significations, voir. Récit des origines, il commence par la création du monde, œuvre de Dieu, suivie d'une narration relatant la création du premier couple humain. Contrairement aux juifs et aux chrétiens, la tradition islamique n'accepte pas le statut canonique de la Genèse. Cette chronologie situe le récit des patriarches plus de 1 500 ans av. Même si, pour les Pères de l'Église, le texte est inspiré par Dieu, ils n'en ont pas une lecture fondamentaliste. Une partie des chrétiens résiste cependant au nouveau consensus scientifique qui s'installe. En 1863, Eugène Delacroix illustre en peinture La lutte de Jacob et de l'Ange[163]. Le chapitre 50 décrit l'enterrement de Jacob, et s'achève sur la mort de Joseph[9]. » (Sg 8,7). À la fin du chapitre 18, Abraham intercède auprès de Dieu en faveur des habitants de Sodome et de Gomorrhe, et Dieu promet de les épargner s'il y a au moins dix justes dans ces villes. En 1153, le Sefer HaYashar d'Abraham ibn Ezra traite aussi du Pentateuque dans son ensemble[114]. Par exemple, lors du sacrifice d'Isaac, ce dernier se laisse faire. L'humanité (hommes et femmes) est créée le sixième jour, et la création se termine par un repos sabbatique le septième jour. Dans une optique chrétienne, le livre est lu comme abordant, de façon cryptée, le thème de la résurrection de la chair et de la création nouvelle (cf. Il l'autorise à manger de tous les arbres du jardin, à l'exception de l'arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2,16–17). La sourate 12, dite « Sourate de Joseph ». Son style narratif peut être très élaboré[20]. Elle est particulière en ce sens que contrairement aux autres livres du Pentateuque, elle ne constitue pas une partie de la biographie de Moïse[18]. Ce récit oriente également leurs points de vue sur le mariage et la famille, la sexualité, la soumission des femmes, l'observance du Sabbat, la justice et la peine capitale, tout cela s’inscrivant dans une structuration morale de la société. À l'inverse, Dieu punit ceux qu'il considère comme coupables. Diverses interprétations ésotériques sont proposées pour régler ces questions. L'idée d'une lignée de personnes approuvées par Dieu, tels Noé, Abraham, Isaac et Jacob, est ensuite développée tout au long du livre. Les Épîtres aux Corinthiens font référence à l'homme créé à l'image de Dieu[N 4], et celle aux Romains à la misère provoquée par la réalité du péché[N 5],[22]. Dans le Coran, c'est Ismaël et non Isaac qui est presque sacrifié par Abraham[143]. De plus, quel que soit le modèle proposé, les chercheurs s'accordent pour affirmer que c'est à l'époque perse que la Torah (Pentateuque) est rassemblée en un texte unique (ère exilique et postexilique durant laquelle les exilés judéens fondent la province de Yehoud Medinata)[33]. James McKeown identifie, quant à lui, comme thèmes principaux de la Genèse, la postérité, la bénédiction et la terre[92]. Il n'en fut pas ainsi de tout temps. J'entends, il est vrai, le Fils de Dieu dire à ses apôtres " Si quelqu'un m'aime il gardera ma parole, et mon Père l'aimera : et nous viendrons à lui, et nous ferons en lui notre demeure. Adam y est présenté comme un messager, auquel Allah révèle certaines choses[139]. L'affrontement avec Esaü semble imminent. En Égypte, Joseph est au service de Potiphar, mais la femme de ce dernier le désire et comme Joseph refuse de trahir son maître avec elle, elle s'arrange pour le faire mettre en prison (chapitre 39). En 1901, Hermann Gunkel publie Die Sagen der Genesis (Les Légendes de la Genèse), un commentaire sur la Genèse qui la met en perspective par rapport aux récits des cultures parallèles, dont celles de l'Assyrie et de Babylone. L'ouvrage n'a pas dû être écrit d'un seul jet : sa composition s'échelonne sur plusieurs années, et la troisième partie présente d'assez nombreux rapprochement avec La Vie de Moïse de Philon d'Alexandrie : les deux auteurs ne semblent pas très éloignés dans le temps[2]. Dans une optique concordiste, ils défendent l'idée que le récit de la Genèse est compatible avec la datation géologique de la Terre[149]. J.-C.[47],[48]. L'essentiel de la Genèse est ensuite consacré aux cycles d’Abraham, un nomade arrivé dans le pays de Canaan sur injonction divine, de Jacob, dont la plupart des aventures ont pour cadre le nord du pays, et de ses fils parmi lesquels domine Joseph. Grâce à un stratagème, Jacob prospère et s'enrichit bien plus que Laban (chapitre 30). En 1753, Jean Astruc défend ce point de vue en identifiant des sources diverses, qui se croisent et s’enchevêtrent, dans l'histoire des origines des onze premiers chapitres du livre[28]. La traduction suit le texte établi par J. Ziegler, dans l'édition de Göttingen, 1962. l'histoire primitive (Genèse 1-11,26), comprenant : histoire de Noé et du Déluge (6,9-9,29) ; liste des descendants de Noé (10,1-11,9) ; histoire de Térah et d'Abraham (11,27-25,11) ; histoire de Jacob et de son fils Joseph (37,1-50). De plus, l'humanité est considérée comme dérivant d'un seul couple, Adam et Ève, puis de la seule famille de Noé, faisant donc de chaque humain le membre d'une grande famille[91]. Dans ce commentaire, il suit le texte pas à pas et cherche à expliquer le sens dit « littéral », en sélectionnant des passages de la littérature talmudique et midrashique. Dieu a créé lâhomme avec ce besoin dâactivité qui sâexprime par le travail, équilibré par un temps de repos, dont parle le [â¦] Albert de Pury et Christoph Uehlinger, dans l’Introduction à l'Ancien Testament, distinguent plusieurs couches rédactionnelles dans la Genèse : Selon Ronald Hendel, certains passages comme Genèse chapitre 14 ou Genèse 49,2-27 sont indépendants, et proviennent donc vraisemblablement d'une source distincte de J, E ou P. En outre, certains spécialistes[N 8] ont noté que plusieurs promesses divines semblent appartenir à une strate séparée. Certains créationnistes Vieille-Terre[N 19] ont tenté d'influencer la position évangélique sur cette question, mais leurs tentatives se sont révélées vaines[MA 8]. Théodore Dubois publie l'oratorio Le Paradis perdu en 1878 ou 1879[166]. Toute la maisonnée d'Abraham est alors circoncise. La différence primordiale entre la cosmogonie de la Genèse et celle des autres civilisations comme l'ancienne Babylonie, semble résider dans le strict monothéisme du récit biblique, ainsi que dans sa relative simplicité. La Création est un oratorio de Joseph Haydn écrit entre 1796 et 1798, qui présente la création de l'univers tel que décrit dans la Genèse. J.-C., et les fouilles n'ont mis au jour qu'un petit nombre d'ossements de cet animal pour cette période. Cependant, cette position est rejetée par l'ensemble des scientifiques. En effet, l'archéologie n'a trouvé que des traces d'établissement philistin en Canaan postérieures à 1200 av. Les autres livres de la Bible fournissent un nombre d'années qui se sont écoulées depuis les événements de la Genèse. D'autres récits antiques s'inspirent librement de la Genèse, tels le livre d'Hénoch (1 Hénoch) composé vraisemblablement entre le IIIe et le Ier siècle av. Elle contient des parallèles avec le Deutéronome, puisque dans ces deux livres, l'avant-dernier chapitre contient une bénédiction des douze fils/tribus d'Israël. L'étude des mythologies de l’Égypte (notamment la cosmogonie héliopolitaine), du Proche-Orient et de l'Asie Mineure montre en effet une très grande proximité entre la Genèse et d'autres récits mythologiques qui étaient vraisemblablement connus des rédacteurs bibliques, comme ceux de l'Enuma Elish (Genèse chap. Il existe aujourd'hui plusieurs théories concurrentes, dont l'hypothèse documentaire, la théorie des fragments et la théorie des compléments. 20). Le Livre de la Genèse (hébreu : ספר ×ר×ש×ת Sefer Bereshit « Livre Au commencement », grec ÎιÏλίον Ïá¿Ï ÎενÎÏεÏÏ / Biblíon tês Généseôs « Livre de la Naissance », syriaque Ü£Ü¦ÜªÜ ÜÜܪÜÜ¬Ü Sifra deBrita « Livre de lâAlliance », latin : Liber Genesis) est le premier livre de la Bible.Ce texte est fondamental pour le judaïsme et le christianisme. Le chapitre 1 et le début du chapitre 2 décrivent la création en six jours de l'univers et de ce qui s'y trouve. Victor Hugo s'inspire librement de la Genèse dans le poème La Conscience, de La Légende des siècles (1859-1883)[158]. Dans son ouvrage sur la Genèse intitulé Bereshit Rabbati, il rassemble un grand nombre de midrashim tirés de l'ensemble de la littérature rabbinique ainsi que de la littérature pseudépigraphique (Hénoch, Jubilés, Testaments des douze patriarches)[112]. Jusqu'au milieu du XXe siècle, les fondamentalistes protestants ont des difficultés à défendre leur point de vue face à la science, car très peu de scientifiques soutiennent leur cause. 49) et Moïse (Deutéronome chap. Le nom du groupe de métal Avenged Sevenfold fait référence à la Genèse (plus précisément au meurtre d'Abel). Selon Alan Ralph Millard, cette logique ne doit pas être appliquée aveuglément, car il semblerait plausible de voir en la tradition d'Abraham certains éléments biographiques d'un personnage ayant réellement existé au début du IIe millénaire av. Cependant, il est aussi rappelé que c'est Dieu qui lui fournit à tout instant sa sagesse et sa connaissance, et qui interprète les rêves[145]. D'un autre côté, les créationnistes Vieille-Terre pensent que les jours ont une durée beaucoup plus longue[146]. Par exemple, le récit de la vente de Joseph à Potiphar est interrompu à la fin du chapitre 37, pour reprendre au chapitre 39. Lorsqu'une famine frappe le pays, Joseph, en tant que vice-roi, en profite pour enrichir Pharaon et établir des lois qui lui assurent des revenus réguliers (chapitre 47)[9]. En Éden, Dieu avait donné un travail à Adam : cultiver et garder le jardin (Gen 2.15). La dernière modification de cette page a été faite le 27 janvier 2021 à 17:03. La Genèse a inspiré de nombreuses œuvres musicales. Le chapitre 11 narre l'épisode de la Tour de Babel, où apparaissent les langues et se dispersent les nations. Il promet notamment à Abraham non seulement une postérité nombreuse, mais aussi une terre sur laquelle elle vivra : le pays de Canaan. En 1578, le poète gascon Du Bartas écrit La Sepmaine, un poème encyclopédique sur la création du monde. Ils sont d'ailleurs écrits de nombreux siècles après l'époque supposée du personnage[78]. Adam et Ève, forment ce premier couple mais désobéissent et sont exclus du jardin d'Éden. Ce cycle annuel de lecture est celui en usage aujourd'hui[155]. Cela dit, la majorité des spécialistes estime qu'il ne reste dans la Genèse que peu ou pas du tout de mémoire d’événements datant de la période pré-israélite[75],[76],[77]. Dieu envoie encore trois hommes qui apparaissent à Abraham près du chêne de Mambré. Elle est aussi très majoritairement composée de récits, alors que les autres livres du Pentateuque alternent les narrations et les lois[19]. Au IVe siècle, le récit de la création en six jours (Hexaméron) fait l'objet des commentaires des pères de l'Église que sont Basile, Grégoire de Nysse et Ambroise[102]. Pour Ambroise, qui s'inspire grandement de Philon, les récits des patriarches sont autant de modèles éthiques que tout chrétien devrait suivre. Ce traité montre une grande prudence quant à l'interprétation à donner au livre, qui doit selon Augustin ne jamais être hasardeuse ou contredire la science, sous peine d'être ridiculisée par les non-croyants[129]. À la fin du chapitre 47, Jacob est mourant. Il s'agit d'une compilation tardive basée sur une œuvre palestinienne du Ve siècle, qui reprend elle-même des matériaux plus anciens[102]. Reconnaissons que âsa puissance éternelle et sa divinité se discernent au moyen de lâintelligence, dâaprès les choses crééesâ (Romains 1. Cependant, même si cette tradition orale semble avoir préservé certains détails historiques, les évènements et les thèmes abordés reflètent en fait des préoccupations contemporaines de leur mise par écrit, qui est largement postérieure[71]. La Genèse est largement commentée par les rabbins et par les théologiens chrétiens. 33). De nombreuses cathédrales représentent aussi diverses scènes tirées de la Genèse. Ces promesses ont donc vraisemblablement été ajoutées au texte combiné JE avant la rédaction sacerdotale (P)[68]. J.-C. qu'apparaît le système de chronologie qui permet de dater la création en l'an 2666 avant l'Exode, 3146 avant la dédicace du Temple par Salomon et 4000 avant la dédicace de l'autel purifié par Judas Maccabée[6]. Il semble utiliser les différentes versions du livre disponibles à l'époque, c'est-à-dire le texte massorétique et la Septante, mais aussi des traditions qu'on retrouve dans les targoumim[N 15] et d'autres sources, écrites ou orales[108]. La chute d'Adam et Ève, dans leurs œuvres, explique la condition humaine. Dans ce commentaire, Gunkel répète en leitmotiv que « la Genèse est une collection de légendes », ce qui suscite la polémique à l'époque[79],[80],[81]. Contrairement au livre des Jubilés, il s'intéresse peu aux prescriptions légales de la loi juive. Dieu détruit alors l'humanité par le Déluge, dont seuls Noé et sa famille sont sauvés. En latin, le nom est Liber Genesis[2]. Par exemple, il existe deux récits de création : le premier (Genèse 1,1-2,3) emploie exclusivement Elohim pour désigner Dieu, tandis que le second (Genèse 2,4-3,24) utilise exclusivement « YHWH Elohim »[53],[54]. Il meurt puis est ressuscité, montrant ainsi, selon l'auteur, que la résurrection est bien présente dans la Torah[125]. Le nom du livre vient de son thème d'ouverture : le « commencement », l'« origine ». Le Dieu de la Genèse est un Dieu de bénédictions et de promesses, deux thèmes majeurs de la théologie du livre. 362.5k Followers, 746 Following, 3,672 Posts - See Instagram photos and videos from Le Coq Sportif (@lecoqsportif) Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. CHAPITRE I. Le Déluge est représenté, entre autres, par Gustave Doré, Léon Comerre et Francis Danby. Les descendants de Caïn se montrent eux aussi particulièrement violents. En France, le portail nord de la cathédrale de Chartres présente des sculptures inspirées de la Genèse ; la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre contient une verrière représentant la Création et le péché originel (baie 21) ; la cathédrale de Cahors, quant à elle, représente la Genèse sur sa frise du massif occidental, de même que la cathédrale de Nantes. Pour les autres mythologies comme pour la Bible, la création est vue comme la victoire divine contre les forces du chaos. Il nomme le lieu de ce songe Béthel[8]. En réalité, le livre s'apparente aux écrits du judaïsme alexandrin et il a été rédigé en grec par un auteur anonyme. Quel que soit le but recherché, ils n'hésitent pas à utiliser les méthodes herméneutiques en vogue dans les autres cultures[120]. Contrairement au mythe d’Atrahasis, qui voit les humains comme les serviteurs de dieux mineurs, les humains sont présentés par la Genèse comme l’aboutissement de la création, créés à l’image de Dieu. Ce comput diffère du calendrier juif actuel, qui remonte à la réforme de 344 mise en œuvre par Hillel II[6]. Avec l'avènement de l'islam, ses personnages font l'objet de multiples interprétations dans le Coran et ses commentaires. 45 de Camille Saint-Saëns, est aussi un oratorio composé en 1876[165]. Au Ier siècle, Philon d'Alexandrie écrit une série de commentaires sur la Genèse. La raison de cette absence serait que ce « fragment », en tant qu'histoire indépendante, aurait été ajouté tardivement au reste. Le chapitre 19 décrit ensuite la destruction de Sodome et de Gomorrhe et le sauvetage de Loth. La vision coranique des premiers prophètes, tels que Noé, Abraham, Ismaël ou Joseph, est différente de celle du judaïsme traditionnel, et les rabbins doivent désormais y répondre, en plus des points de vue chrétiens et gnostiques. Entièrement centré sur la question des origines, le Livre de la Genèse présente d'abord celles de l'humanité en général (Gn 1–11)[4], avant de relater celles du peuple d'Israël en particulier, à travers l'histoire de ses ancêtres (Gn 12–50)[5]. Proverbes 12:2. Initialement, la Genèse n'est pas tant commentée que racontée d'une manière différente. En Terre d'Israël, elle est divisée en 155 portions et sa lecture prend trois années. Un des exemples souvent cités est la caravane de chameaux transportant des marchandises décrite dans l'histoire de Joseph (37,25)[39]. Le chapitre continue par la descendance d'Ismaël (Gn 25,12–18)[7]. Dès lors, le modèle traditionnel de Wellhausen est fortement remis en cause, mais les bases qu'il a jetées, c'est-à-dire le fait que le Pentateuque serait issu de plusieurs sources, restent d'actualité[30],[31]. Ils sont considérés comme responsables de la nature et peuvent l’exploiter à leur guise. Les créationnistes Jeune-Terre, majoritairement des évangéliques, soutiennent que le ciel et la Terre ont été créés il y a environ 6 000 ans, quitte à affirmer que Dieu lui-même aurait créé ces « preuves » de toutes pièces. Mâle et femelle furent créés à la fois », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes. Ce tableau est nommé l’Icône de la Trinité. Câest-à-dire les clés de la sagesse et du⦠vrai bonheur. Il ne s'agit pas d'une creatio ex nihilo, car préexiste le Tohu-ve-bohu (« vide et vague »), les ténèbres et un abîme (tehôm ou océan primordial, mot relié à la divinité babylonienne Tiamat). Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Ces récits reflètent en effet les relations qui existent entre les premières tribus d'Israël, ou durant l'établissement de la monarchie. J.-C.[N 7], soit durant l'âge du bronze. Sa date est incertaine. Dieu établit des alliances avec ceux qu'il approuve. Toutefois, ils voient en l'étude de ce livre une activité inspirée, qui permet à l'esprit du texte de parvenir jusqu'au lecteur[132]. Parmi les manuscrits de la mer Morte, l'Apocryphe de la Genèse reprend les récits sur les patriarches, le plus souvent en réécrivant le texte à la première personne du singulier. Sur la base des généalogies (toledot) et de l'âge des personnages dans le livre de la Genèse et des parties ultérieures de la Bible, les érudits religieux juifs et chrétiens ont estimé la datation de la Création du monde, nommée anno mundi, en employant une interprétation au sens littéral[146],[6]. Ismaël et sa descendance sont aussi bénis. Le terme yôm utilisé dans le récit fait naturellement référence à un jour de la semaine[148]. Cette idée vient sans doute du fait que nombre de lois contenues dans la Torah sont attribuées à Moïse, ce qui incite les premiers commentateurs bibliques à penser qu'il est l'auteur le plus probable du texte dans son intégralité[26]. Dans les chapitres 6 à 8, à cause de la corruption des hommes, Dieu provoque le Déluge, auquel seuls la famille de Noé et les animaux survivent. À partir de Gn 2,4b, le récit offre un autre regard sur la création des êtres vivants, notamment de l'homme, puis de la femme. Cette approche donne des résultats différents, suivant le texte choisi et le point de repère utilisé. Selon Albert de Pury, les histoires des patriarches contenues dans la Genèse semblent avoir été écrites par les hommes du Sud (Juda) pour revendiquer des droits sur le territoire du Nord (Israël)[73]. Joseph (Yūsuf) est aussi considéré comme un personnage de première importance dans le Coran, qui lui consacre une sourate entière[N 18],[144]. Entre 1933 et 1934, Igor Markevitch écrit Le Paradis Perdu, un oratorio sur le thème de la chute d'Adam et Ève. J.-C., le Conte des deux frères[87]. Sa main est arrêtée par Dieu au dernier moment (chapitre 22). Dès le début de la création, le premier couple humain reçoit une bénédiction, qui s'étend ensuite à leurs descendants[100]. Ainsi, la Genèse représente, pour l'exégèse historico-critique du XXIe siècle, la compilation d’un ensemble de textes écrits entre les VIIIe et IIe siècles av. Livre premier (chapitres I à LXVI) lu par Christian Martin pour audiocité.net. Là, il interprète d'abord les rêves du panetier et de l'échanson de Pharaon (chapitre 40). Le chapitre 21 voit la naissance d'Isaac, rapidement suivie du renvoi d'Agar et de son fils Ismaël, puis d'un traité de non-agression entre Abraham et Abimelech. Son histoire, qui est très similaire à celle de la Genèse, est présentée par l'islam comme un modèle à suivre. Enfin le verset 27 « Dieu créa l'homme à son image ; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Le rédacteur final n'a donc selon lui pas assemblé de manière purement mécanique les traditions anciennes, mais a usé de techniques littéraires subtiles afin d'atteindre un but précis. Ce texte est fondamental pour le judaïsme et le christianisme. selon les recommandations des projets correspondants. La tradition du judaïsme est en effet de désigner les livres de la Torah par leur premier mot[N 2],[3]. Au XVe siècle, la scène d'Abraham et des trois anges est peinte aussi par Andreï Roublev. Son fils Cham le voit nu et au lieu de le couvrir, il court prévenir ses frères. Il peut aussi provenir de prêtres exilés à Babylone et qui ont eu connaissance des cosmogonies babyloniennes. J.-C.[44],[45], leurs villes prospérant lentement durant les siècles qui suivent. Au XIVe siècle, l'imam Isma‘îl Ibn Kathir écrit Les Histoires des Prophètes, un commentaire sur le Coran dont la première moitié est consacrée à des personnages de la Genèse, notamment Adam et Ève et leurs fils, Hénoch, Noé et ses fils, Abraham et ses fils, Loth, Jacob et Joseph[136]. Johann Friedrich Overbeck peint aussi des scènes de la Genèse, comme Abraham et les trois anges et Le songe de Joseph[162]. Philosophie signifie donc « amour de la sagesse » ou « amour du savoir ». En accord avec la philosophie de leur époque, les pères grecs de l'Église établissent que la destinée de l'homme est de s'assimiler à Dieu, dans un processus de déification. Contrairement au récit biblique, tous ses fils ne sont pas sauvés mais seuls ceux qui sont croyants et justes. Lâhomme de bien obtient la faveur de par lâÉternel, mais lâhomme qui fait des machinations, il le condamne. Le Livre de la Sagesse (appelé en grec Sagesse de Salomon) est un livre qui figure dans l'Ancien Testament de l'Église catholique et de certaines Églises orthodoxes. La Bible dit que l'homme a été créé avec une conscience morale et qu'il est libre et responsable de ses choix. Selon certains commentaires coraniques, il est même battu et laissé pour mort dans sa propre maison. Paul Beauchamp, Pages exégétiques). Il s'attache à résoudre les difficultés du texte, aussi bien celles de grammaire que celles de logique, de cohérence, de morale ou de théologie. En 1966, John Huston réalise La Bible, qui raconte les vingt-deux premiers chapitres de la Genèse. Il situe aussi l'écriture de la table des peuples (Genèse chap. Abraham, alors âgé, envoie son serviteur en Mésopotamie dans ce but. La version du 23 janvier 2015 de cet article a été reconnue comme «, Histoire d'Abraham et de ses deux fils (12-25), Bénédictions, promesses divines et alliances, Interprétation des fondamentalistes protestants, « Ces anachronismes, et bien d'autres, indiquent que les, « eaux qui sont au-dessous du firmament », « Dieu créa l'homme à son image ; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Le Livre de la Sagesse cherche à répondre au défi de la sagesse païenne (notamment, la philosophie) par rapport à la révélation divine. Ils répondent que le Verbe égal au Père a daigné habiter dans l'homme né de la femme, et que c'est ainsi qu'il s'est anéanti. Le chapitre 26 fait une parenthèse sur l'histoire d'Isaac, qui fait passer sa femme pour sa sœur aux yeux d'Abimelech. Parmi les livres de l'Ancien Testament, la Genèse est l'un des livres qui sont les plus commentés[102]. 10) au VIe siècle av. La ville n'est d'ailleurs nommée ainsi qu'à partir de la période néo-babylonienne[49]. Igor Stravinsky écrit en 1944 une cantate du nom de Babel[164]. L'islam voit Abraham comme celui qui instaure le pèlerinage de la Kaaba, à la Mecque. Le récit originel de la Création pose quelques problèmes aux rabbins, notamment le fait que la lumière soit créée avant le Soleil, ou que l'Homme soit créé à l'image de Dieu mâle et femelle (chap.