Pour d'exemple, nous donnons à lire ci-dessous la titulature du pharaon Psammétique II, un représentant de la XXVIe dynastie qui a régné entre -595 et -589 : La titulature royale est intimement liée aux statues et aux autres représentations iconographiques de Pharaon. Dans une seconde phase, durant les journées des Rites de l'Adoration d'Horus qui confère l'héritage, se met en place une magie opératoire où le glyphe iaout « fonction royale » est dessiné sur la main du roi[n 5]. Dans les mythes, les unions frère-sœur sont bien attestées de même pour d'autres relations scabreuses ; Shou avec sa sœur Tefnout, Geb avec sa sœur Nout, viol de Tefnout par son fils Geb, relations homosexuelles entre Seth et son neveu Horus. La plus communément acceptée est d’épellation du nom réel de pharaon Ramsès II. Au cours du Moyen Empire, ces migrants sémites ont acquis une puissance croissante. La Maât est l'idéologie de référence, la norme qui légitime toutes les institutions et tous les comportements humains. Au commencement de ce recueil de légendes, le conquérant Alexandre le Grand est présenté comme le fils bâtard du pharaon Nectanébo en exil en Macédoine depuis sa défaite contre les Perses. Pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction divine. Ramsès II a ainsi été accompagné d'une partie de sa famille durant la bataille de Qadesh. Boissons, nourritures, parures, onguents et minéraux sont apportés afin d'entretenir les forces divines qui assurent la prospérité au pays[79]. Sur une empreinte de sceau, Narmer, le premier roi de la Ire dynastie, est aussi désigné par l'épiclèse de Mén(y) qui signifie précisément « Celui qui établit / qui fonde (l'État) ». Dans le Premier Livre des Rois (11, 40), il accueille Jéroboam, un serviteur rebelle de Salomon. — La Prophétie de Néferti (extraits). Son fils Apriès conduit des interventions en Palestine, notamment pour contrer les Babyloniens. La monarchie pharaonique est elle aussi imaginée comme une institution duelle dans laquelle la Haute et Basse-Égypte sont unifiées[44]. Chaque année au cours de la Belle fête de la vallée (2e mois de la saison de l'Inondation), les statues d'Amon et de Mout quittaient leurs temples de Karnak et se rendaient en procession dans la nécropole thébaine avec des arrêts dans chaque temple des millions d'années. Il est aussi possible de signaler les ouvrages du romancier Guy Rachet, passionné d'archéologie et d'égyptologie ; en deux tomes Les Vergers d'Osiris (1981) montre une action situé à la fin de la période ramesside, les cinq tomes du Roman des Pyramides (1997-1998) se déroulent sous la IVe dynastie durant les règnes des constructeurs des pyramides de Gizeh (Khéops, Khéphren et Mykérinos) et Les larmes d'Isis en trois tomes (2006-2007) sous l'occupation des pharaons Hyksôs[153]. Si le souverain n'a pas de fils, il choisit pour lui succéder un haut dignitaire dont il apprécie les compétences. Dans la pensée égyptienne, le nom donne vie à la chose qu'il désigne et le détruire revient à anéantir magiquement son possesseur. Il a régné près de 65 ans. C'est au nom du pharaon que les prêtres prient les dieux afin qu'ils accordent à l'Égypte l'ordre, la prospérité, la justice (Maat) et la paix que le pharaon doit organiser et défendre. Comme un dieu les Égyptiens l'adorent en se prosternant le front contre le sol et lui rendent un culte après sa mort (les tombeaux des rois disposent d'un temple funéraire où des prêtres étaient chargés d'assurer le culte du roi défunt afin de lui permettre de vivre une vie éternelle). Pour un résumé détaillé du rituel de confirmation, lire : Dimitri Meeks et Christine Favard-Meeks, Cette partie est l'une des versions connues du chapitre 168 A/B du. Ramsès II (environ 1303 avant JC - 1213 avant JC) était l'un des pharaons égyptiens les plus puissants et les plus influents de l' histoire. Les compagnons d'enfance du futur pharaon sont généralement destinés à de brillantes carrières professionnelles en tant que directeur administratif, commandant militaire, héraut ou échanson. Certaines identifications effectuées par Maspero sont maintenant controversées ; celle de Thoutmôsis Ier n'est ainsi probablement pas la bonne[129]. Un temps rehaussée par Sethnakht et son fils Ramsès III, la monarchie se liquéfie inexorablement sous les règnes de leurs descendants dans un climat de grande corruption (Ramsès IV à Ramsès XI)[32]. L'archéologie confirme ce raid guerrier car Shesonq s'est arrêté à Megiddo où il fit ériger une stèle commémorative proclamant sa victoire[140]. Eh bien voilà, je me tenais sur les rives une île lorsque j'ai aperçu cette vache grasse qui baissait tranquillement dans les hautes herbes. Depuis le XIXe siècle, les égyptologues regroupent ces dynasties en des séquences plus longues. Trahir ce serment, c'est s'exposer à la peine de mort. Les conceptions funéraires royales recommandent toujours l'édification de pyramides. De nombreux films se sont attachés à faire revivre les pharaons célèbres. Dans les cas les plus graves, la vie de Pharaon s'est trouvée menacée, à l'image des fins tragiques de Téti, Amenemhat Ier et Ramsès III. Dès la IVe dynastie, la statuaire royale le montre dans des attitudes serviles ; à genoux avec des objets rituels dans les mains ou les levant dans un geste d'offrande et d'adoration. Avec ses obscurs premiers représentants, la XXVIe dynastie de Saïs n'est d'abord qu'une simple autorité régionale qui se doit de coexister avec les derniers membres de la XXVe dynastie nubienne. L'éducation du chien du pharaon est plutôt facile car il n'est ni agressif, ni têtu, ni désobéissant.Très réceptif, Il aime apprendre et comprend très vite ce que l'on attend de lui. Grand temple d'Abou Simbel, XIXe dynastie. Cette constatation est tout aussi valable pour les Moyen et Nouvel Empires. Dans les cérémonies publiques le pharaon porte les insignes de son pouvoir : la crosse et le fouet ou fléau qui sont croisés sur sa poitrine. À l'instar des pharaons égyptiens, les trois premiers Ptolémée conquièrent la Palestine et la Syrie. Les plus anciens écrits sont peu nombreux et se confondent avec l'aube de l'Histoire humaine. Chacun de ces temples a été édifié à la lisière du désert sur la rive occidentale de Thèbes dans une zone que les voyageurs grecs de l'Antiquité ont baptisée Memnonnia. Les sceptres : Insignes des Pharaons les plus classiques. À partir du Nouvel Empire , les juges se recrutent de plus en plus dans le clergé . Les représentations historiques de ce genre sont relativement peu nombreuses jusqu'à Thoutmôsis III mais elles se multiplient sous Ramsès II à Karnak, à Louxor, au Ramesséum et dans les temples nubiens. Ces reines, en tant qu'incarnation terrestre de la déesse Mout sont venues à porter une perruque arborant une dépouille de vautour (symbole des qualités maternelles)[111]. De multiples gestes d'offrande sont accomplis. Les pyramides Construites il y a plus de 4500 ans pour enterrer trois pharaons, les pyramides de Gizeh sont des chefs-d’œuvre techniques. Aussi bien dans la … Alors le peuple ne mourra pas de faim.” Pharaon lui a dit : “Je te choisis toi ! Il s'agit sans doute de descendants de Pépi II qui depuis Memphis exercent une autorité fantomatique (quelque dix-sept rois en vingt ans). Le vrai visage de ces pharaons nous est connu par leurs momies découvertes en 1881 dans la cachette royale de Deir el-Bahari. Chacune d'elles est une puissante amulette magique dont le rôle est de protéger le pharaon de tout danger et d'éloigner loin de lui les forces hostiles qui hantent l'univers (démons invisibles, rebelles égyptiens, pays ennemis)[47]. Anonyme, il n'est désigné que par le terme « Pharaon » ou par l'expression équivalente de « roi d'Égypte ». Selon la vision cyclique du temps des anciens Égyptiens, la fin de l'année est une période de danger et de rupture. Dans d'autres formules, encore, Pharaon désire sortir de sa pyramide et monter vers les étoiles afin de briller éternellement, sans fatigue, dans le ciel nocturne. Certaines ont mis à profit leur compétence politique en tant que reine-mère, régente ou tutrice. La reconstitution de leur histoire fait l'objet de nombreuses difficultés. Après le long règne de Pépi II, mort nonagénaire, la monarchie pharaonique s'effondre et l'unité du pays disparaît (vers -2200). Deux des six filles du pharaon, Mérytaton et Néfernéferuaton Tasherit[n 8], qui auraient été couronnées de façon conjointe pour régner sur l'Égypte, [... parce] qu'à la mort de son père Akhenaton, Toutânkhamon, âgé de quatre à cinq ans, était trop jeune pour régner[108] ». La XXIIe dynastie règne en parallèle avec les XXIIIe et XXIVe. Ce lieu commun est malgré tout entretenu par les moyens de la culture de masse d'origine nord-américaine. Durant la Troisième Période intermédiaire, la ville de Tanis est la grande métropole de Basse-Égypte et le lieu de résidence des pharaons. En 2014, le film Exodus: Gods and Kings réalisé par Ridley Scott pérennise à son tour ce mythe moderne et l'on voit l'acteur Joel Edgerton jouer le rôle du pharaon Ramsès contre le prophète incarné par Christian Bale. Tombée en morceaux, elle se présente maintenant tel un grand puzzle avec des pièces lacunaires. Il était vu comme le chef spirituel, le guide respecté et vénéré de tout un peuple. En 1939, l'Égyptien Naguib Mahfouz met sa poésie au service du conte pharaonique La Malédiction de Râ qui se déroule sous le règne de Khéops. La monarchie, remise sur pied par Horemheb, Séthi Ier et Ramsès II sombre à nouveau après la mort de Mérenptah du fait des rivalités entre ses descendants ; le pouvoir de Séthi II se voyant contesté dans le sud par Amenmes[31]. Ces éléments décoratifs appartiennent à l'architecture des temples du culte royal édifiés durant les Moyen et Nouvel Empires. D'après le Deuxième Livre des Chroniques (12, 1-16), ce même Sheshonq profite de la désunion juive et monte un raid guerrier contre Roboam, fils de Salomon. Il est le chef de l'armée, il est le juge suprême. Dans les faits, aucun document historique ou archéologique (tant égyptien qu'israélite), ne vient corroborer cette thèse. J.-C., a réuni en un seul État la Haute-Égypte (le ruban de la vallée du Nil) et la Basse-Égypte (le delta du Nil). De par ses titres, la reine n'est pas un personnage indépendant. L'état de conservation de ces édifices est très divers. Les sages égyptiens ont cependant eu une perception toute contraire de l'institution pharaonique. La scène du « massacre de l'ennemi » est une représentation du triomphe royal dont la reproduction perdure sur les trois millénaires de la civilisation pharaonique. Ce dernier est lui-même protégé par une succession de trois chapelles en bois doré de taille dégressive, emboîtées les unes dans les autres, la plus grande occupant presque tout l'espace de la chambre funéraire. Il est respecté, obéi et craint. ) Notamment, le pharaon dont le KA était considéré comme le plus puissant, le plus vaste et surtout le plus divin. Selon la tradition grecque, Nitokris aurait régné à la fin de la VIe dynastie après l'assassinat de son frère Mérenrê II. Ces lieux servent cependant aussi à commémorer les victoires militaires et les tous les hauts-faits royaux car les dieux ont confié à Pharaon la charge de promouvoir l'ordre afin d'asseoir la Maât (harmonie cosmique et sociale). Les Égyptiens croient que pharaon est l'intermédiaire entre eux et leurs dieux. L'horreur de l'union frère-sœur n'a ainsi pas eu cours en Égypte sous annexion romaine. Sur le némès il y a le cobra protecteur (Uraeus) et le vautour protecteur. Le prince parvient toutefois à convaincre son père de le laisser partir au loin afin d'accomplir son destin[139]. La notion de la divinité de Pharaon a évolué selon les époques. Le substantif masculin[1],[2],[3] pharaon est un emprunt[2] au latin[1] chrétien[2],[3] Pharao, -onis, titre des rois d'Égypte, pris par antonomase comme nom propre de tout roi d'Égypte, lui-même emprunté[1],[2] au grec ancien Φαραώ / Pharaố et celui-ci à l'hébreu[1] biblique[2] פַּרְעֹה / par‘ōh, à son tour emprunté à l'égyptien ancien perāa désignant d'abord la « grande maison », c'est-à-dire le palais, puis, par métonymie, l'occupant du palais, c'est-à-dire le roi[1],[2]. Face à lui, les dignitaires locaux affirment, eux, de plus en plus leur pouvoir politique régional. L'action décrit les manipulations des hauts-prêtres conservateurs à l'encontre du nouveau monarque Ramsès XIII (pharaon fictif joué par Jerzy Zelnik), jugé trop progressiste à leurs yeux, et qu'ils finiront par éliminer en jouant de la crédulité populaire. Quelques semaines plus tard, les membres du culte recapturèrent Summers (devenu Havok) sur l’île de Muir et dérobèrent l’ankh du Pharaon vivant dans le bureau du professeur Craig à l’Empire State University. Moins résistantes et ultérieurement dépourvues de leur revêtement, ces constructions ne sont actuellement plus que des amas informes érodés par les vents.