quelle est donc la loi formidable qui livre L’être à l’être, et la bête effarée à l’homme ivre ! — Certe, on le va couronner ! Accroupis sous les dents d'une machine sombre , Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre , Innocents dans un bagne , anges dans un enfer, Ils travaillent. Le progrès est son but, le bien est sa boussole ; Pilote, sur l’avant du navire il s’isole ; Tout marin, pour dompter les vents et les courants, Met tour à tour le cap sur des points différents, Et, pour mieux arriver, dévie en apparence ; Il fait de même ; aussi blâme et cris ; l’ignorance Sait tout, dénonce tout ; il allait vers le nord, Il avait tort ; il va vers le sud, il a tort ; Si le temps devient noir, que de rage et de joie ! » L’aïeule. Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre, Accroupis sous les dents d’une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Rappel des dates qui apparaissent dans la vidéo : Foules ! Melancholia. Ce serait un ennemi public, Un monstre fabuleux, dragon ou basilic, Qu’il serait moins traqué de toutes les manières, Moins entouré de gens armés de grosses pierres, Moins haï ! T'as quelque chose à dire, une réaction ? La dernière modification de cette page a été faite le 5 février 2021 à 09:13. Victor Hugo Il tire, traîne, geint, tire encore et s’arrête ; Le fouet noir tourbillonne au-dessus de sa tête ; C’est lundi ; l’homme hier buvait aux Porcherons Un vin plein de fureur, de cris et de jurons ; Oh ! Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Qui sanglote ? qu’il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! 3. L’homme. Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de liberté. Le monde parle, assure, affirme, jure, ment, Triche, et rit d’escroquer la dupe Dévouement. Peuple océan jetant l’écume populace ! la cendre est sur leur joue. (extrait) ... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d’or ; Tout est vendu ! Retrouvez le poème Melancholia de Victor Hugo extrait du recueil de poésie Les Contemplations en pdf, vidéo streaming, lecture audio, texte gratuit et images à télécharger Aidez-nous à constituer la collection de poésie contemporaine la plus populaire sur Internet! Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour. L’animal éperdu ne peut plus faire un pas ; Il sent l’ombre sur lui peser ; il ne sait pas, Sous le bloc qui l’écrase et le fouet qui l’assomme, Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l’homme. Il n'y a pas vraiment de lois à cette époque pour encadrer le travail des enfants. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? mais que faire ?… — Voilà Ce qui fait qu’un matin la douce fille alla Droit au gouffre, et qu’enfin, à présent, ce qui monte À son front, ce n’est plus la pudeur, c’est la honte. Tout est d'airain, tout est de fer. Dans ce poème en alexandrins, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. printemps ! La mère. En 1856, Victor Hugo publia Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Vous trouverez ici toutes les collections que vous avez créées auparavant. 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … faux ! Si c’est un orateur ou si c’est un ministre, On le siffle. Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. C’est fini. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Le poème est paru en 1856 mais a été écrit en 1838. Titre issu d’une œuvre (gravure) de Dürer datée de 1514 (voir ci-dessus). Allons, debout, et chapeau bas ! cendre au reflet vermeil ! Victor Hugo, « Melancholia » (1856) « Melancholia » est un long poème dénonçant la misère du peuple dans le contexte de la révolution industrielle. et d’encens et de bruit enivrées, L’heure emporte en riant les rapides soirées, Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux. Écoutez. » bons et méchants ; Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle, Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. Ô Dieu ! Aussi quelle pâleur ! qui donne, en somme, A dix-sept ans ! Lisez, notez, partagez et appréciez la poésie! Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! 1.5k Lectures Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. 2. » Lui, cependant, tandis qu’on bave sur sa palme, Debout, les bras croisés, le front levé, l’œil calme, Il contemple, serein, l’idéal et le beau ; Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau Qui, sous ses pieds, dans l’ombre, éblouissant la haine, Éclaire tout à coup le fond de l’âme humaine ; Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ; Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ; Il marche, il lutte ! 5. Aussi quelle pâleur ! Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! qu'il soit maudit au nom du travail même, D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales, Les galops effrénés courent ; par intervalles, Le bal reprend haleine ; on s’interrompt, on fuit, On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ; Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées, La musique, jetant les notes à poignées, Revient, et les regards s’allument, et l’archet, Bondissant, ressaisit la foule qui marchait. D’autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux, Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu’ils caressent, Où des spectres riants ou sanglants apparaissent, Leur soif de l’or, penchée autour d’un tapis vert, Jusqu’à ce qu’au volet le jour bâille entr’ouvert, Poursuit le pharaon, le lansquenet ou l’hombre ; Et, pendant qu’on gémit et qu’on frémit dans l’ombre, Pendant que les greniers grelottent sous les toits, Que les fleuves, passants pleins de lugubres voix, Heurtent aux grands quais blancs les glaçons qu’ils charrient, Tous ces hommes contents de vivre, boivent, rient, Chantent ; et, par moments, on voit, au-dessus d’eux, Deux poteaux soutenant un triangle hideux, Qui sortent lentement du noir pavé des villes… —. C’est bien. Dans son poème « Melancholia », extrait du recueil des Contemplations (1856), Victor Hugo dénonce les conditions pénibles des enfants qui travaillent à l'usine, dans un siècle où le progrès privilégie l'esprit de profit. bois profonds ! Voici une lecture analytique du poème de Victor Hugo "Melancholia" réalisée en classe de 1ère en français dans le cadre de la séquence "Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours". Cet homme ne croit rien et fait semblant de croire ; Il a l’œil clair, le front gracieux, l’âme noire ; Il se courbe ; il sera votre maître demain. … Dans le texte, le poète décrit le travail répétitif, difficile et dangereux du travail industriel de l’époque. Le puissant resplendit et du destin se joue ; Derrière lui, tandis qu’il marche et fait la roue, Sa fiente épanouie engendre son flatteur. Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Qui brise la jeunesse en fleur ! Ils ont aimé. Victor Hugo, « Melancholia, Les Contemplations, Autrefois, III, 2 Victor Hugo ( 1802-1885) est un grand ecrivain romantique, un poete, un dramaturge, une. travail dont le souffle étouffant Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon, Une calèche arrive, et, comme un tourbillon, Dans la poudre du soir qu’à ton front tu secoues, Mêle l’éclair du fouet au tonnerre des roues. Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! « Melancholia » désigne alors la mélancolie politique de Victor Hugo devant l'exploitation des enfants. Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Tous s’en vont en disant : « C’est bien ! C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … Les vents. Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème ! Et le roulier n’est plus qu’un orage de coups Tombant sur ce forçat qui traîne des licous, Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche. Ô délire ! Hélas ! elle vend La pauvre croix d’honneur de son vieux père, et pleure ; Elle tousse, elle a froid. (Infos : Victor Hugo, chef de file de l'école romantique s'est très vite impliqué dans la vie de son époque. Le poème que je préfère parmi ceux de mon anthologie, est "Mélancholia" de Victor Hugo car c'est une poèsie très engagée et très virulente contre le travail des enfants. La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, l’Analyse de MELANCHOLIA Tout d’abord, Victor Hugo dans son poème « MELANCHOLIA », montre les conditions déplorables des enfants dans le monde usinier pour faire avancer l’industrialisation. Il veut obtenir l'adhésion de son lecteur, le persuader. Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Il râle ; tout à l’heure encore il remuait ; Mais il ne bouge plus, et sa force est finie ; Et les coups furieux pleuvent ; son agonie Tente un dernier effort ; son pied fait un écart, Il tombe, et le voilà brisé sous le brancard ; Et, dans l’ombre, pendant que son bourreau redouble, Il regarde quelqu’un de sa prunelle trouble ; Et l’on voit lentement s’éteindre, humble et terni, Son œil plein des stupeurs sombres de l’infini, Où luit vaguement l’âme effrayante des choses. Le bal, tout frissonnant de souffles et d’extases, Rayonne, étourdissant ce qui s’évanouit ; Éden étrange fait de lumière et de nuit. 16 Points Victor Hugo, Melancholia. » Qui brise la jeunesse en fleur ! L’envie alors, ce démon vigilant, Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière, Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière, Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit S’il est vraiment bien mort, s’il ne fait pas de bruit, S’il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme, Et, s’essuyant les yeux, dit : « C’était un grand homme ! Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ! Ils n’ont qu’une pensée : A quel néant jeter la journée insensée ? Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie. Passez au mode éclairé qui est plus agréable pour vos yeux pendant la journée. Melancholia, est un poème de Victor Hugo. C'était OK Nous étudierons dans un premier temps l’exploitation des enfants de l’usine. Nul abri. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Mais l’hiver vient. Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ; Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ; L’huile est chère, le bois est cher, le pain est cher. Melancholia, est un poème de Victor Hugo. Là sont tous les chaos et toutes les grandeurs ; Là, fauve, avec ses maux, ses horreurs, ses laideurs, Ses larves, désespoirs, haines, désirs, souffrances, Qu’on distingue à travers de vagues transparences, Ses rudes appétits, redoutables aimants, Ses prostitutions, ses avilissements, Et la fatalité des mœurs imperdables, La misère épaissit ses couches formidables. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Hélas ! en proie à l’hiver ! Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit, Et l’homme cherche l’homme à tâtons ; il fait nuit ; Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ; Le crime, antre béant, s’ouvre dans ces ténèbres ; Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons, Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons : Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère. En 1856, Victor Hugo publie Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Victor Hugo, Mélancholia 1. Et qui pleure ? Elle pleure, et s’en va. Quand ce spectre a passé, Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé, Qui vient de voir le fond d’un cœur qui se déchire, Qu’entendez-vous toujours ? Poussière dont les grains semblent d’or au soleil ! Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Seule ! Ce site est dédié à la poésie et aux personnes qui rendent la poésie possible: les poètes et leurs lecteurs. ». La foule hait cet homme et proscrit cette femme ; Ils sont maudits. asiles ! Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes, Et semblent la racine ardente et pleine d’âmes De quelque arbre céleste épanoui plus haut. Un homme de génie apparaît. Il a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. Victor Hugo dénonce en grande partie dans ce poème l’injustice sociale. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Ô hideux coins de rue où le chiffonnier morne Va, tenant à la main sa lanterne de corne, Vos tas d’ordures sont moins noirs que les vivants ! Ils n’admettent que l’air tout parfumé de roses, La volupté, l’orgueil, l’ivresse et le laquais Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets. Victor Hugo est l.un des ecrivains majeurs du XIX°. L’homme est au cabaret pendant qu’elle travaille. Vieillard, chapeau bas ! Bof Que veut-il ? l’injure ardente et triste, À chaque pas qu’il fait, se transforme et persiste. Ils ne regardent pas dans les ombres moroses. Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Il vient. Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! Ils savourent, ravis, l’éblouissement sombre Des beautés, des splendeurs, des quadrilles sans nombre, Des couples, des amours, des yeux bleus, des yeux noirs. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Rachitisme ! propose tres largement sa vision de l.art dramatique, du drame romantique. L’extrait suivant est le plus célèbre. Va-t-en, infâme ! Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Écoutez bien. » Melancholia est également le titre du troisième volume du Courrier des Pays-Bas de Léon Daudet. Dans ce poème, dont les vers sont en alexandrins,Victor Hugo dénonce le travail des enfants, plus particulièrement « l' exploitation » des enfants dans les usines. pauvre âme aux abois ! Victor Hugo, « Melancholia », extrait des Contemplations (1856) (Commentaire composé). PROBLÉMATIQUE : à travers quels procédés Victor Hugo va-t-il mettre en avant la misère qui torture la population et surtout les enfants? Ceux-là sont les heureux. Le pesant chariot porte une énorme pierre ; Le limonier, suant du mors à la croupière, Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang. Cependant, sous le faix sa tête à la fin ploie, L’âge vient, il couvait un mal profond et lent, Il meurt. Or, de vous deux, c’est toi qu’on hait, lui qu’on vénère ; Vieillard, tu n’es qu’un gueux, et ce millionnaire, C’est l’honnête homme. Nous sommes content de vous voir ici. Conclusion Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur, il fait plus appel à ses sentiments qu'à sa raison. Quel est leur crime ? Ce poème t'a-t-il touché ? Les nains sont dédaigneux de toute leur hauteur. Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au XIX ème siècle. Qui produit la richesse en créant la misère, ⚠️ lire le texte à l’oral de français. Si c’est un poète, il entend Ce chœur : « Absurde ! Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! 7. Melancholia, Victor Hugo I. L’image des enfants à l’usine 1) La description s’appuie sur des éléments réalistes :-L’âge des enfants (v.3)-La durée journalière du travail (v.4)-La nature dutravail : des taches répétitives, dangereuses, épuisantes (v.5,6) Conséquences sur les enfants :-Physiques: « que la fièvre maigrit » Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, Un mot, un poème: « Melancholia », Victor Hugo. Prévenez-moi par e-mail en cas de réponse à mon commentaire. Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Écoutez. Mélancholia, Victor Hugo. travail dont le souffle étouffant Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait — c’est là son fruit le plus certain — D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. : En 1838, Victor Hugo publie dans les Contemplations un poème intitulé Melancholia. Qui grince des dents ? Il est très clair que Victor Hugo ne s'oppose pas au travail en général mais seulement à celui des enfants puisqu'il conclut son poème en reconnaissant le travail des adultes comme étant « sain », « fécond » et « généreux », comme étant vecteur de liberté et de bonheur. Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile, Et chante au bord du toit tant que dure l’été. De l’inventeur mourant le parasite engraisse. Scribes, savants, rhéteurs, les salons, la cohue, Ceux qui n’ignorent rien, ceux qui doutent de tout, Ceux qui flattent le roi, ceux qui flattent l’égout, Tous hurlent à la fois et font un bruit sinistre. — On le hue ! Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. Lecture analytique linéaire : Melancholia (Victor Hugo, Livre III des Contemplations) Situation : Extrait d’un long poème intitulé « Melancholia ». Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. grand Dieu ! Ce passant Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ; Il jouait à la baisse, et montait à mesure Que notre chute était plus profonde et plus sûre ; Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ; Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût, Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ; Moscou remplit ses prés de meules odorantes ; Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets, Et la Bérésina charriait un palais ; Pour lui, pour que cet homme ait des fleurs, des charmilles, Des parcs dans Paris même ouvrant leurs larges grilles, Des jardins où l’on voit le cygne errer sur l’eau, Un million joyeux sortit de Waterloo ; Si bien que du désastre il a fait sa victoire, Et que, pour la manger, et la tordre, et la boire, Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher, A coupé sur la France une livre de chair. ». sillons creusés par ces mornes charrues : Nuit, douleur, deuil ! Indiquez-nous votre adresse, nous vous enverrons un email pour regénérer un mot de passe. qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l’homme ! cela se voit souvent. Que devenir ! Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels ! aube ! onde où l’hydre à l’infini s’enlace ! La foule, pour l’entendre, autour d’elle se rue. Peu de poèmes ont aussi bien décrit que la cinquième strophe de « Melancholia » d’Hugo, extrait du recueil Les Contemplations (1856), la réalité terrible et les conséquences funestes du travail des enfants.. Melancholia. 8. Les carrefours sont pleins de chocs et de combats. Poète militant, il s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale. Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se lamente au milieu de la rue. Tout est d’airain, tout est de fer. Ô Dieu ! Lire plus tardAjouter aux FavorisAjouter à ma collection. Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, Si la corde se casse, il frappe avec le pié ; Et le cheval, tremblant, hagard, estropié, Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ; On entend, sous les coups de la botte ferrée, Sonner le ventre nu du pauvre être muet ! Les multitudes vont et viennent dans les rues. Dans ce poème à caractère pathétique, Victor Hugo nous fais part de ses sentiments et de ce qu'il voudrait : la liberté et … L’opinion rampante accable l’opprimé, Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse. 10. C’est dans ce contexte que Victor Hugo, dans son recueil poétique Les Contemplations, notamment dans le poème « Melancholia », extrait du livre III, paru en 1856, veut se faire le porte-parole de ces enfants : comment parvient-il à mettre son talent de poète au service d’une cause ? révoltant ! Un jour, ô jour sombre ! Vie et mort ! Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Et le peuple sévère, avec sa grande voix, Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient : « C’est toi ? — n’importe ! Que veut-il ? Chiens, voitures, chevaux ! Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? l’engagement politique de Victor Hugoauprès des plus démunis. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? La vierge aux yeux hagards et doux. C'est ici. — Pour eux tous et pour ceux qui viendront, Il va semant la gloire, il recueille l’affront. Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil ! Noir paradis dansant sur l’immense cachot ! » Ô servitude infâme imposée à l’enfant ! Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir , faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. L’hiver, dans les temps froids ; Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille. Dans ce poème, Hugo évoqua le travail dur et pénible des enfants. Au-dessus de la faim, le festin qui flamboie, Et sur le pâle amas des cris et des douleurs, Les chansons et le rire et les chapeaux de fleurs ! Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit . Quand Victor Hugo écrit le poème « Melancholia » en 1838, la France n'a pas encore adopté de législation encadrant le travail des enfants. Les valses, visions, passent dans les miroirs. Passez en mode sombre, plus agréable pour vos yeux la nuit. Victor Hugo met en opposition la beauté et l'innocence des enfants soumis à un travail asservissant qui entraine la perte de leurs capacités et de leur potentiel. selon les recommandations des projets correspondants. Rachitisme ! https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Melancholia_(Victor_Hugo)&oldid=179594491, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En continuant à naviguer sur le site, vous acceptez notre. Regardez cette salle où le peuple fourmille ; Ce riche y vient juger ce pauvre. Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. monstrueux ! » 4. Leur vie est aux plaisirs sans fin, sans but, sans trêve, Et se passe à tâcher d’oublier dans un rêve L’enfer au-dessous d’eux et le ciel au-dessus. elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit… ah ! Un homme y dort. Il faut donc qu’elle meure ! Quand on voile Lazare, on efface Jésus. Il est doux, Il est fort, il est grand ; il est utile à tous ; Comme l’aube au-dessus de l’océan qui roule, Il dore d’un rayon tous les fronts de la foule ; Il luit ; le jour qu’il jette est un jour éclatant ; Il apporte une idée au siècle qui l’attend ; Il fait son œuvre ; il veut des choses nécessaires, Agrandir les esprits, amoindrir les misères ; Heureux, dans ses travaux dont les cieux sont témoins, Si l’on pense un peu plus, si l’on souffre un peu moins ! Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids ; La loi le fait juré. Dans ce poème en alexandrins , Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, « Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! Et le fond est horreur, et la surface est joie. solitudes ! Les malheureux sont là, dans le malheur reclus. Lapoesie.org est un site de poésie gratuit. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Incroyable, par champ triste où souvent a germé Un épi qui fait peur à ceux qui l’ont semé ! Introduction. Embusqué, plume au poing, dans un journal dévot, Comme un bandit tuerait, cet écrivain diffame. Elle n’a rien ; Pas d’argent ; pas de pain ; à peine un lit de paille. Elle accuse quelqu’un, une autre femme, ou bien Son mari. Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain — Captcha loading...Afin de pouvoir ignorer le CAPTCHA, merci d'autoriser le JavaScript. Qui dit : « J’ai froid ? Le poème « Melancholia »évoque la tristesse et la mélancolie liées à la pauvreté et à la misère qui poussent les enfants à travailler. Ses enfants ont faim. Une âme à la machine et la retire à l'homme ! Si vous n’avez pas de compte Créer un compte. Ô servitude infâme imposée à l'enfant ! L’enfant travaille et lutte encor ; Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille, La misère, démon, qui lui parle à l’oreille. la cendre est sur leur joue. L’auteur est pour un travail fait par les adultes et non par les enfants « au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, qui fait le peuple et qui rend l’homme heureux !