Le 21 août 1849, Victor Hugo prononce à Paris devant le Congrès de la paix qu'il préside un magnifique discours aux accents prophétiques. Messieurs, comme je vous le disais tout à l’heure, vous venez avec le concours de la garde nationale, de l’armée et de toute les forces vives du pays, vous venez de raffermir l’État ébranlé encore une fois. comité des finances. Dessin de Gill, 1879 Assemblée nationale _____ Voir aussi: Victor Hugo, le politique. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. Seulement, les idées qu’ils contenaient leur ont survécu. Insignifiantes au point de vue financier. Il se borna à recevoir en silence, avec une résignation stoïque, son contre-coup de toutes les calamités. Je ne le ferai pourtant pas, Messieurs. Les puissants écrivains, les nobles poëtes, les maîtres éminents qui sont parmi vous, regardent avec douceur et avec joie de belles renommées surgir de toutes parts dans le champ éternel de la pensée. Discours de Gwynplaine à la Chambre des Lords (L’homme qui rit - Extrait - Chapitre VII) Victor Hugo lAssemblée le résultat dun calcul de proportion que jai fait. Ombrageux et sans cesse prêt à se cabrer, plein d’une haine secrète et souvent vaillante contre tout ce qui tend à dominer, il paraissait avoir mis autant d’amour-propre à se tenir toujours de plusieurs années en arrière des événements que d’autres en mettent à se précipiter en avant. Elle sera bientôt rétablie ! Ils sont en haut et tout près. On pourrait dire : Un artiste, un
Il n’y eut pas seulement résistance au despotisme ; il y eut aussi résistance à la guerre. les théâtres ; je ne veux en dire qu'un mot en passant : on propose la
parlez !). - Discours de Victor Hugo sur la tombe de la citoyenne Louise Julien, proscrite, morte à Jersey. Le discours de Victor Hugo utilise la structure du discours rhétorique antique. J’ai eu, Messieurs, la triste curiosité de chercher et d’évaluer le dommage causé par cette lutte à la renommée de l’auteur d’Agamemnon. Par le
Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la chambre des pairs, correspondance abondante. mouvement, vous l'avez déjà ; il ne s'agit que de l'utiliser et de le
La question de
Vous avez sauvé la société régulière, le gouvernement légal, les institutions, la paix publique, la civilisation même. – Et vous tout pâle, répliqua fièrement M. Lemercier ; c’est notre manière à tous deux quand quelque chose nous irrite, vous ou moi. On pouvait sans crime se laisser éblouir. de quelques-uns, tandis que le bien-être religieux, c'est-à-dire la
» (Victor Hugo). Qu’importe ? ailleurs : il serait dans une politique intelligente et rassurante,
Tous les jours il venait voir là, comme il l’a dit admirablement, mettre les lois hors la loi. les progrès quon rêve et que je rêve aussi, moi, seraient réalisés,
Tout dans cet homme était démesuré et splendide. Il était l’homme auquel Alexandre de Russie, qui devait périr à Taganrog, avait dit : Vous êtes prédestiné du ciel ; auquel Kléber, qui devait mourir en Égypte, avait dit : Vous êtes grand comme le monde ; auquel Desaix, tombé à Marengo, avait dit : Je suis le soldat et vous êtes le général ; auquel Valhubert, expirant à Austerlitz, avait dit : Je vais mourir, mais vous allez régner. Dans la composition hardie de ses frontières, il avait employé comme matériaux deux grands-duchés souverains, la Savoie et la Toscane, et cinq anciennes républiques, Gênes, les États-romains, les États vénitiens, le Valais et les Provinces-Unies. honorable collègue M. Charles Dupin, ce système attaque tout, ce
Or quelle est la main qui se saisira de cette loi ? dernier mot des sociétés civilisées ! Il ne lui suffisait pas d’avoir muselé les passions populaires, il eût voulu soumettre Benjamin Constant ; il ne lui suffisait pas d’avoir vaincu trente armées, il eût voulu vaincre Lemercier ; il ne lui suffisait pas d’avoir conquis dix royaumes, il eût voulu conquérir Chateaubriand. Avec elle, lhéritage perverti de lidéal révolutionnaire incarnait la promesse dune « Grande Nation ». Je voterai contre toutes les réductions que je viens de vous signaler
Si vous adoptiez les réductions proposées,
meilleur, en un mot ; il faudrait faire pénétrer de toutes parts la
Et puis comme Paris, comme la France, la Convention se mouvait dans cette clarté crépusculaire de la fin du siècle qui attachait des ombres immenses aux plus petits hommes, qui prêtait des contours indéfinis et gigantesques aux plus chétives figures, et qui, dans l’histoire même, répand sur cette formidable assemblée je ne sais quoi de sinistre et de surnaturel. précisément tout le contraire de ce que vous propose votre comité des
d'éclairer la
Comme je viens de le dire, à l’âge où l’on ne souffre pas encore et où l’on rêve à peine, M. Lemercier souffrit et créa. Page: sur 4. Il entrait dans sa puissance comme dans sa majesté quelque chose de simple, de brusque et de formidable. Cet homme, sorti de l’ombre, fils d’un pauvre gentilhomme corse, produit de deux républiques, par sa famille de la république de Florence, par lui-même de la république française, était arrivé en peu d’années à la plus haute royauté qui jamais peut-être ait étonné l’histoire. (Oui ! limpulsion sympathique, cest l'encouragement enthousiaste d'un grand
L'adoucissement de la pénalité est un grand et sérieux progrès. Le lendemain des batailles, il avait avec eux de ces grands dialogues qui commentent superbement les grandes actions et qui transforment l’histoire en épopée. Sur toute la surface des trois continents, partout où germe une idée un livre français a été semé. Quant à lui, après avoir ôté à l’Autriche l’empire d’Allemagne, qu’il s’était à peu près arrogé sous le nom de Confédération du Rhin, après lui avoir pris le Tyrol pour l’ajouter à la Bavière et l ’Illyrie pour la réunir à la France, il avait daigné épouser une archiduchesse. Savez-vous, messieurs, ce que c'est
Beaumarchais voulut être son éditeur, comme vingt ans plus tard Dupuytren voulut être son professeur. Un jour, au milieu d’une discussion délicate et presque blessante, le maître, s’interrompant, lui dit brusquement : Qu’avez-vous donc ? Zoom Plus. Et puis pour dire toute ma pensée, en aucun cas je ne reconnaîtrais aux générations nouvelles ce droit de blâme rigoureux envers nos anciens et nos aînés. du bien-être intellectuel. M. Lemercier fit jouer Agamemnon dans l’année d’Arcole et de Lodi, et Pinto dans l’année de Marengo. Cet homme, Messieurs, c’était M. Lemercier. Il se pencha sur la fournaise pendant que la statue de l’avenir y bouillonnait encore, et il y vit flamboyer et il y entendit rugir, comme la lave dans le cratère, les grands principes révolutionnaires, ce bronze dont sont faites aujourd’hui toutes les bases de nos idées, de nos libertés et de nos lois. Depuis cinquante années qu’en commençant sa propre transformation elle a commencé le rajeunissement de toutes les sociétés vieillies, la France semble avoir fait deux parts égales de sa tâche et de son temps. La France tient toujours le flambeau des nations. talents ; ce ne sont pas les grandes aptitudes ; ce qui manque, cest
Tous deux plus tard ont illuminé l’intérieur d’une sombre épopée avec je ne sais quelle vague réverbération de ces deux pandémoniums. Le 14 floréal an XII, le jour même ou le sénat donnait pour la première fois à l’élu de la nation le titre impérial : Sire, M. Lemercier, dans une lettre mémorable, l’appelait encore familièrement de ce grand nom : Bonaparte ! L’avenir parle dans l’un et vit dans l’autre. (Mouvement.) M. Lemercier, déjà souffrant et malade depuis près d’un mois, se fit apporter le journal. Je pense que l'Assemblée voudra bien me
le ministère de l'intérieur. Après avoir regardé la société se dissoudre, M. Lemercier la regarda se reformer. À Dieu ne plaise, Messieurs, qu’en vous rappelant tout à l’heure combien la France était puissante et superbe il y a trente ans, j’aie eu un seul moment l’intention impie d’abaisser, d’humilier ou de décourager, par le sous-entendu d’un prétendu contraste, la France d’à présent ! Je l’avouerai, Messieurs, en songeant à cette remarquable époque du talent de M. Lemercier, entre les discussions de la Convention et les querelles des Atrides, entre ce qu’il voyait et ce qu’il rêvait, j’ai souvent cherché un rapport ; je n’ai trouvé tout au plus qu’une harmonie. Et puis, si les coalitions, les réactions et les congrès ont bâti une France, les poëtes et les écrivains en ont fait une autre. rires.). penseriez-vous, messieurs, d'un particulier qui aurait 1.500 fr. Dailleurs le bien-être matériel ne pourrait être le but suprême de
Le génie, c’est le flambeau du dehors ; le caractère, c’est la lampe intérieure. reste, avec une extrême réserve. J'ai déjà voté, et je continuerai de voter la plupart des réductions
Une arme n'est rien par elle-même ; elle n'existe que par la main qui la saisit. Ce n’est pas, Messieurs, que tout en jugeant le premier consul ou l’empereur chacun sous l’influence de leurs sympathies particulières, ces hommes-là contestassent ce qu’il y avait de généreux, de rare et d’illustre dans Napoléon. En tuant !) Napoléon avait tous les goûts et tous les instincts du trône, autrement que Louis XIV sans doute, mais autant que lui. Victor Schœlcher, en introduisant le discours de Victor Hugo, qualifie celui-ci de « défenseur puissant de tous les déshérités, de tous les faibles, de tous les opprimés de ce monde ». Vous avez fait une chose considérable… Eh bien ! Cette espèce de demi-jour ou de demi-obscurité qui ressemble à la tombée de la nuit et qui se répandit sur de certaines époques, est nécessaire pour que la Providence puisse, dans l’intérêt intérieur du genre humain accomplir sur les sociétés vieillies ces effrayantes voies de fait qui, si elles étaient commises par des hommes, seraient des crimes, et qui, venant de Dieu, s’appellent des révolutions. certaines doctrines fatales passent de l'esprit impitoyable des
Quand ils ont subi de pareilles impressions, les esprits tendres et faibles restent tristes toute leur vie, les esprits élevés et fermes demeurent sérieux. More Information Less Information . investit de toutes parts. tout le contraire de ce qu'ont fait les précédents gouvernements ;
Le député commence en posant son sujet dans une question :« La misère, Messieurs, j’aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est la misère ». Le texte que vous allez lire, dont jai conservé lappareillage du livre Actes et paroles (réédition Paris, Robert Laffont, 1992), résonne, en ce qui concerne lAfrique, comme la pure expression de la vulgate progressiste dominante en France dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. M. Lemercier accepta donc la vie avec gravité. Cela suffisait, certes pour l’éblouissement du peuple, redoutable spectateur incliné sur la fatale assemblée. Cela est d'une telle
Pourquoi la certitude que je crois sentir en moi se résoudrait-elle en autorité pour autrui ? Oui, Messieurs, n’en déplaise à l’esprit de diatribe et de dénigrement, cet aveugle qui regarde, je crois en l’humanité et j’ai foi en mon siècle ; n’en déplaise à l’esprit de doute et d’examen, ce sourd qui écoute, je crois en Dieu et j’ai foi en sa providence. moment, devant un pareil danger qu'on songerait à attaquer, à mutiler,
que les indemnités et les secours littéraires ? Comme je viens de vous le rappeler, les plus illustres princes sollicitaient son amitié, les plus anciennes races royales cherchaient son alliance, les plus vieux gentilshommes briguaient son service. Le discours de Victor Hugo, prononcé le 30 juin 1850 devant l'Assemblée législative est l'un des nombreux faits marquants de la carrière de ce personnage qui ne fut pas seulement que " un homme de lettres" !C'est ce que nous rappelle aujourd'hui le Doodle du jour à l'aide de cinq très belles images. Mais, selon eux, le politique ternissait le victorieux, le héros était doublé d’un tyran, le Scipion se compliquait d’un Cromwell ; une moitié de sa vie faisait à l’autre moitié des répliques amères. Et c'est cette dernière qui me pousse à vous conter cette histoire ici-même. Close . Depuis cinq mille ans, toutes les moissons s’ébauchent par la charrue et toutes les civilisations par la guerre. Ambitieux, et poussé par les possédants qui s'effraient d'une agitation populaire grandissante, Louis-Napoléon refuse de se plier à la constitution de … Les autres pouvoirs assurent et règlent la vie extérieure de la nation, vous gouvernez la vie intérieure. contrefaçon
. Par sa presse, elle gouverne les peuples ; par ses livres, elle gouverne les esprits. le bien-être matériel ne peut et ne pourra jamais être que le partage
C’est ainsi qu’en ces années-là, de cet échange d’idées avec tant de natures diverses, de la contemplation des mœurs et de l’observation des individus, naquirent et se développèrent dans M. Lemercier, pour faire face à toutes les rencontres de la vie, deux hommes, – deux hommes libres, – un homme politique indépendant, un homme littéraire original. Nul n’a plus ressemblé à ce sage, – souffrez, Messieurs, que je prononce en terminant un nom vénérable pour lequel j’ai toujours eu une piété particulière ; – nul n’a plus ressemblé à ce sage que ce noble Malesherbes qui fut tout à la fois un grand lettré, un grand magistrat, un grand ministre et un grand citoyen. Discours de VICTOR HUGO, 15 janvier 1850, contre le projet de loi Falloux J'aborde immédiatement la question dans sa réalité positive actuelle. Grâce à ces six talents, grâce à ces six caractères, sous ce règne qui supprima tant de libertés et qui illumina tant de couronnes, la dignité royale de la pensée libre fut maintenue. Commentaire de texte de 3 pages en histoire & philosophie du droit : Commentaire du discours de Victor Hugo du 21 mai 1850. être donnés a tous. Un jour il donna à Talma le spectacle d’un parterre de rois. La civilisation future était alors le secret de la Providence ; M. Lemercier n’essaya pas de le deviner. Texte 2 : Victor Hugo, « Discours aux enfants », Actes et paroles, Pendant l’exil, 1869 « Discours aux enfants » Voici un extrait d’un discours de Victor Hugo prononcé lors d’un repas de Noël destiné aux enfants pauvres, sur l’île de Guernesey où il s’était exilé. L’absorption insensible des commotions de l’avenir par les progrès du présent ; l’adoucissement des mœurs ; l’éducation des masses par les écoles, les ateliers et les bibliothèques ; l’amélioration graduelle de l’homme par la loi et par 1’enseignement, voilà le but sérieux que doit se proposer tout bon gouvernement et tout vrai penseur ; voilà la tâche que s’était donnée Malesherbes durant ses trop courts ministères. Mais lorsque la guerre tend à dominer, lorsqu’elle devient l’état normal d’une nation, lorsqu’elle passe à l’état chronique, pour ainsi dire, quand il y a, par exemple, treize grandes guerres en quatorze ans, alors, Messieurs, quelque magnifiques que soient les résultats ultérieurs, il vient un moment où l’humanité souffre. [Paul Stapfer] Peut-être les limites matérielles de la France sont-elles momentanément restreintes, non certes, sur la mappemonde éternelle dont Dieu a marqué les compartiments avec des fleuves, des océans et, des montagnes, mais sur cette carté éphémère, bariolée de rouge et de bleu, que la victoire ou la diplomatie refont tous les vingt ans. Tout dans le continent s’inclinait devant Napoléon, tout, – excepté six poëtes, Messieurs, – permettez-moi de le dire et d’en être fier dans cette enceinte, – excepté six penseurs restés seuls debout dans l’univers agenouillé ; et ces noms glorieux, j’ai hâte de les prononcer devant vous, les voici : DUCIS, DELILLE, MADAME DE STAEL, BENJAMIN CONSTANT, CHATEAUBRIAND, LEMERCIER. On sent Cromwell dans le Paradis perdu, et 93 dans la Panhypocrisiade. Discours de Victor Hugo sur la tombe d’une jeune fille décédée subitement : Emily de Putron . plusieurs plaidoyers contre la peine de mort (Que dit la société ? Seulement il y avait dans sa jeunesse, dans le désordre de ses vêtements, dans son attention effarée, dans son anxiété pendant les discussions, dans la fixité profonde de son regard, dans les paroles entrecoupées qui lui échappaient par moments, quelque chose de si singulier pour elles, qu’elles le croyaient privé de raison. Enfin, dernier trait qui complète à mon sens la configuration singulière de cette grande gloire, il était entré si avant dans l’histoire par ses actions, qu’il pouvait dire et qu’il disait : Mon prédécesseur l’empereur Charlemagne ; et il s’était par ses alliances tellement mêlé à la monarchie qu’il pouvait dire et qu’il disait : Mon oncle le roi Louis XVI. La Convention, pour le jeune Lemercier, c’était la révolution faite vision et réunie tout entière sous son regard. affreux qui ne doit pas sortir des institutions sociales. Aujourd’hui, vieux trône de Louis XIV, gouvernement des assemblées, despotisme de la gloire, monarchie absolue, république tyrannique, dictature militaire, tout cela s’est évanoui. Sujets complémentaires : Poème inspirant sur le deuil; Pensées sur la mort et le sens de la vie; Les mots du deuil: un site entièrement dédié au deuil, lien externe; Étiquettes : absence deuil enterrement funérailles inhumation mort présence. Victor Hugo, Discours à l’Assemblée Législative Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la France connaît une révolution industrielle sans précédent qui engendre des transformations économiques et contribue à l’exode rural donnant naissance à une nouvelle classe, celle des ouvriers. On devine que le poëte a souffert en l’écrivant. Il envoyait ses pièces à la censure comme un général envoie ses soldats à l’assaut. système ne respecte rien, ni les institutions anciennes, ni les
Get this from a library! Mais que ces jeunes renommées, que ces beaux talents, que ces continuateurs de la grande tradition littéraire française ne l’oublient pas : à temps nouveaux, devoirs nouveaux. relever l'esprit de l'homme, le tourner vers Dieu, vers la conscience,
chétives et contestables ; ce remède serait, selon moi, plus haut et
M. Victor Hugo. On a plus de raisons que jamais de le dire aujourd’hui que son monument est terminé, aujourd’hui que l’édifice construit par cet esprit a reçu cette fatale dernière pierre que la main de Dieu pose toujours sur tous les travaux de l’homme. Un drame supprimé, était immédiatement remplacé par un autre qui avait le même sort. Sujet dévoué et presque serviteur personnel de Louis XVI, il vit passer le fiacre du 21 janvier ; filleul de madame de Lamballe, il vit passer la pique du 2 septembre ; ami d’André Chénier, il vit passer la charrette du 7 thermidor. Au début de la Révolution de 1848, il est nommé maire du 8 e arrondissement de Paris, puis député de la deuxième République et siège parmi les conservateurs. la simple nomenclature des institutions, des établissements, des
Voilà ce qu'on pourrait dire et voilà ce qu'on ne dira pas, car, à
Dans son discours d'ouverture du Congrès international de la Paix à Paris, le 21 août 1849, Victor Hugo, qui en est le président, se montre un visionnaire sur la nécessité d'une Europe unie qu'il appelle de ses voeux, un siècle avant que ne s'amorce la construction européenne. Pour lui, le discours politique a pour but l’édification du peuple et son éducation citoyenne. Il est … C'est à la faveur de l'ignorance que
mot de prophète plus encore de poëte ! Est-ce que par hasard cette assemblée aurait fait faire au poëte cette tragédie ? Le poëte n’était pas indigne du capitaine. Discours de Victor Hugo, 21 mai 1850, loi du 31 mai 1850, Parti de l'Ordre, restreindre le corps électoral, droit de vote, suffrage universel, souveraineté du peuple . Victor Marie Hugo (/ˈhjuːɡoʊ/; French: [viktɔʁ maʁi yɡo]; 26 February 1802 - 22 May 1885) was a French poet, novelist, and dramatist of the Romantic movement. Hélas ! Si elle n’a plus la conquête, cette domination par la guerre, elle a l’initiative, cette domination par la paix. C'est un vice de
En effet, une mélancolie profonde, mêlée à je ne sais quelle terreur presque révolutionnaire, couvre toute cette grande œuvre. Le journal, en effet, annonçait qu’une frégate allait mettre à la voile pour Sainte-Hélène. Il me semble, messieurs, que ce sont là les questions qui ressortent
Le 9 thermidor avait ouvert pour la France cette ère nouvelle qui est la seconde phase de toute révolution. A ce point de vue restreint, mais pratique, de la situation actuelle, je … Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Cette ombre, c’est l’ombre même que fait la main du Seigneur quand elle est sur un peuple. Son esprit s’introduit peu à peu dans les gouvernements, et les assainit. matériel, et de les détourner par conséquent du bien-être religieux et
Victor Hugo. Discours à l'Assemblée nationale (1848-1871) Victor Hugo, l'homme océan (Bibliothèque nationale de France) Leur vie se côtoya pendant quelques années. développement des tendances intellectuelles. proposées par le comité des finances sur ce que j'appellerai le budget
(Nouveau
Sa renommée militaire était immense, ses conquêtes étaient colossales. Le poëte s’éloigna fièrement. M. Lemercier, qui portait intérêt au jeune artilleur de Toulon, la lui conseilla. Le salon de la rue Chantereine avait vu M. Lemercier lire sa tragédie égyptienne d’Ophis au général en chef de l’armée d’Égypte ; Kléber et Desaix écoutaient assis dans un coin. Quelle est la plus belle citation de Victor Hugo ? Une révolution l’avait enfanté, un peuple l’avait choisi, un pape l’avait couronné. Messieurs, ce sont là des faits incontestables. 2. L’an passé, presque à pareille époque, par une belle matinée de mai, le bruit se répandit dans Paris que l’Angleterre, honteuse enfin de ce qu’elle a fait à Sainte-Hélène, rendait à la France le cercueil de Napoléon. La France n’est pas une colonie violemment faite nation ; la France n’est pas une Amérique. L’expansion des idées, c’est le mouvement qui lui est propre. Entre deux guerres, il creusait des canaux, il perçait des routes, il dotait des théâtres, il enrichissait des académies, il provoquait des découvertes, il fondait des monuments grandioses, ou bien il rédigeait des codes dans un salon des Tuileries, et il querellait ses conseillers d’État jusqu’à ce qu’il eût réussi à substituer, dans quelque texte de loi, aux routines de la procédure, la raison suprême et naïve du génie. Veuillez me permettre ici quelques détails sur le milieu dans lequel s’écoula la jeunesse de M. Lemercier. Ils sont dans un monde de clarté, mais ils assistent, témoins attendris, à notre monde de ténèbres. À ce point de vue supérieur d’où l’on voit toute l’histoire comme un seul groupe et toute la philosophie comme une seule idée, les batailles ne sont pas plus des plaies faites au genre humain que les sillons ne sont des plaies faites à la terre. ainsi dire, lesprit de lhomme ; il faut, et c'est à la grande
Que
Victor Hugo et l'art de convaincre: Le récit hugolien : rhétorique, argumentation, persuasion (Collection L'univers des discours) (French Edition) Le « discours sur l’Afrique » que prononce Victor Hugo le 18 mai 1879, au cours d’un banquet où l’on commémore l’abolition de l’esclavage en présence de Victor Schœlcher, ne révèle sans doute pas la face la plus éclairée de l’écrivain et montre que même les esprits les plus avancés peuvent être prisonniers de leur époque, de […] En 1789, il était royaliste, ou, comme on parlait alors, monarchien de 1785 ; en 93 il devint, comme il l’a dit lui-même, libéral de 89 ; en 1804, au moment où Bonaparte se trouva mûr pour l’empire, Lemercier se sentit mûr pour la république. Le prodige de ce grand départ céleste qu'on appelle la mort, c'est que ceux qui partent ne s'éloignent point. s'interrompant) ruine complète de notre librairie, le champ livré à la
(On rit). trouver ! Une fois on le vit au milieu de quatorze personnes souveraines, sacrées et couronnées, assis entre le césar et le czar sur un fauteuil plus élevé que le leur. intérêts que les réductions proposées atteignent dans le présent et
donnais loyalement à la monarchie (Rires), je le donne loyalement à la
Cette « présomption de compétences » a fait voler les hiérarchies en éclats. bien !). une seule administration et tenu dans une seule main. (Nouveaux rires.). Non ! Des rois et des généraux, marqués eux-mêmes par la fatalité, avaient reconnu en lui, avec l’instinct que leur donnait leur sombre et mystérieux avenir, l’élu du destin. Retrouvez toutes les phrases célèbres de Victor Hugo parmi une sélection de + de 100 000 citations célèbres provenant d'ouvrages, d'interviews ou de discours. Après avoir dégagé la ligne principale de l’œuvre, permettez-moi d’en signaler quelques détails saillants et caractéristiques : cette comédie de la révolution portugaise, si vive, si spirituelle, si ironique et si profonde ; ce Plaute, qui diffère de l’Harpagon de Molière en ce que, comme le dit ingénieusement l’auteur lui-même, le sujet de Molière, c’est un avare qui perd un trésor ; mon sujet à moi, c’est Plaute qui trouve un avare ; ce Christophe Colomb, où l’unité de lieu est tout à la fois si rigoureusement observée, car l’action se passe sur le pont d’un vaisseau, et si audacieusement violée, car ce vaisseau, – j’ai presque dit ce drame, – va de l’ancien monde au nouveau ; cette Frédégonde, conçue comme un rêve de Crébillon, exécutée comme une pensée de Corneille ; cette Atlantiade, que la nature pénètre d’un assez vif rayon, quoiqu’elle y soit plutôt interprétée peut-être selon la science que selon la poésie ; enfin, ce dernier poëme, l’homme donné par Dieu en spectacle aux démons, cette Panhypocrisiade qui est tout ensemble une épopée, une comédie et une satire, sorte de chimère littéraire, espèce de monstre à trois têtes qui chante, qui rit et qui aboie.